La nouvelle situation des entreprises d’économie sociale en aide domestique (EESAD) : conséquences sur les services aux aînés et pour les préposés d’aide à domicile
François Aubry, professeur, Département de travail social, Université du Québec en Outaouais (UQO) et chercheur, Centre de recherche et de partage des savoirs InterActions
Frédérike Bergeron Vachon, assistante de recherche, Département de travail social, Université du Québec en Outaouais (UQO)
Commentatrice – Myriam Garant, coordonnatrice, soins et services à domicile, RLS Ahuntsic-Montréal-Nord et Villeray-Petite-Patrie, CIUSSS du Nord-de-l’Île-de-Montréal
Depuis 1996, les entreprises d’économie sociale en aide domestique (EESAD) ont comme mission de réaliser des « activités de la vie domestique » (AVD) auprès de la clientèle d’un territoire, tout en misant sur le respect de valeurs sociales spécifiques (intégration de personnes précarisées, démocratisation des choix, vitalisation du territoire, etc.). Depuis 2015, les EESAD sont invitées à diversifier leur offre de service (AVQ) et à se considérer d’abord et avant tout comme des entreprises « privées ». Quelles sont les conséquences de cette nouvelle donne pour le réseau territorial de services, mais aussi pour les préposés d’aide à domicile ?