Qu’apprendre des réformes québécoise et française quant à l’intégration des services gérontologiques?

Janvier 2016

Yves Couturier, École de travail social et Centre de recherche sur le vieillissement, Université de Sherbrooke et Centre de recherche et de partage des savoirs InterActions

Commentatrice – Julie Lapointe, Directrice adjointe – post hospitalier et services ambulatoires, Direction des programmes de soutien à l’autonomie des personnes âgées, CIUSSS du Nord-de-l’Île-de-Montréal

Face à un changement sociodémographique particulièrement important, le Québec a fait de la rénovation du mode d’organisation des services aux personnes âgées en perte d’autonomie fonctionnelle une priorité ambitieuse de politique publique. À partir d’une analyse continue de cette rénovation depuis 2001, on fera le portrait de ce qui a été fait et reste à faire. La comparaison avec la France permettra quant à elle de problématiser la capacité de la société québécoise à relever les défis que pose le vieillissement général de la population. Si le Québec a mobilisé d’importants efforts de rénovation, l’avancement de l’intégration des services ne se fait pas sans dicultés, l’État québécois semblant privilégier les changements structurels à la fois utiles et risqués au regard de leur capacité à susciter une profonde transformation des pratiques cliniques. 

Yves Couturier

Professeur, École de travail social, Université de Sherbrooke