Le sommeil chez les enfants porteurs d’un diagnostic de maladie mentale

Avril 2017

Roger Godbout, PhD, Département de psychiatrie, Université de Montréal et chercheur régulier à l’Hôpital en santé mentale Rivière-des-Prairies et au Centre de recherche de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal

Le sommeil occupe le tiers de nos vies mais pour les enfants, c’est près de 50 % ! Toutefois, une majorité de chercheurs et intervenants en santé s’intéressent surtout à la vie diurne. On sait pourtant que les relations entre le sommeil et la santé sont bidirectionnelles : la maladie affecte le sommeil et l’insomnie retarde la guérison. Chez l’enfant avec un diagnostic de maladie mentale, cela se manifeste non seulement par une exacerbation des symptômes mais aussi par des difficultés scolaires, des problèmes d’adaptation et parfois la mise en déroute des parents sinon de toute la famille. Nous réviserons donc le cycle veille-sommeil, les critères diagnostics et la fréquence de l’insomnie chez les enfants avec et sans diagnostic de maladie mentale puis nous verrons quelques liens entre la vie diurne dans le cas de l’autisme et du TDAH. Nous traiterons aussi du problème de l’accès aux soins pour ces enfants et celui du partage de connaissance patients-parents-intervenants.

Le sommeil chez les jeunes… pas toujours de tout repos

Livres

Comment aider mon enfant à mieux dormir – Brigitte Langevin

Enfin je dors… et mes parents aussi – Evelyne Martello