Tisser des liens

Perspectives interdisciplinaires sur le travail relationnel
Mai 2018

Actes du colloque (486) tenu le 9 mai 2018 dans le cadre du 86e de l’Association francophone pour le savoir (ACFAS)

sous la direction de Isabelle Courcy et Luc Farinas

INTRODUCTION

La notion de travail relationnel traverse les frontières des champs disciplinaires. Cependant, son analyse tend à demeurer compartimentée au sein de ces différentes disciplines. Le travail relationnel, comme concept opératoire, permet de faire le pont entre ces différents domaines de recherche qui ne sont pas toujours en dialogue. Il nous est donc apparu nécessaire de tisser des liens entre différents champs de recherche qui le mobilisent afin d’éclairer sa nature complexe et processuelle. Ces actes de colloque sont issus d’un événement tenu dans le cadre du 86e Congrès de l’Acfas à l’Université du Québec à Chicoutimi le 9 mai 2018. Ce colloque visait à interroger la notion de travail relationnel à partir de différentes perspectives, recherches empiriques et expériences terrains. Pour ce faire, nous avons adopté une conceptualisation peu restrictive du travail relationnel – comme accomplissement actif de relations – sans chercher à imposer de définitions plus explicites. D’ailleurs, les communications retenues déploient des conceptualisations parfois explicites et le plus souvent implicites de cette notion. Ces actes rassemblent les communications présentées par les chercheurs et les étudiants des cycles supérieurs lors de cette journée. Les collaborateurs, provenant de différents établissements universitaires, organisations en santé et centres de recherche, sont également issus de disciplines diverses (administration publique, anthropologie, études de genre, réadaptation, travail social, sciences de l’information et de la communication, sociologie et urbanisme).

En guise d’ouverture, Isabelle Courcy et Luc Farinas présentent quelques courants de pensée ayant influencé le développement de la notion de travail relationnel afin de montrer sa nature complexe, processuelle et sa grande polysémie. Leur conférence, visant à mettre la table en ce qui concerne l’objet du colloque , constitue le premier chapitre. Les chapitres suivants reprennent les trois grands axes de réflexion sur le travail relationnel qui ont structuré le colloque.

Isabelle Courcy

Professeure adjointe, Département de sociologie, Université de Montréal