Justice et santé mentale : enjeux de l’hospitalisation involontaire

Vendredi 13 décembre 2024, 12h00 – 13h15, en ligne

Les Midis-InterActions mettent en dialogue la recherche et les milieux de pratique et se veulent un lieu de réflexion et d’échange.

Résumé de la présentation :

Au printemps 2024, un forum intersectoriel autour de la Loi P38 réunissant plus d’une centaine de personnes a permis de dresser différents constats concernant l’application de la Loi P38. Cette présentation sera l’occasion de réfléchir sur les pratiques actuelles dans le domaine de la santé mentale et de la justice, ainsi que sur les pratiques visant à offrir des soins et services respectant les droits des personnes. En plus de mettre en lumière les réalités des personnes soumises à la Loi et leurs proches, cet atelier vise à discuter de pratiques prometteuses dans des milieux institutionnels et communautaires. Cette présentation permettra de discuter, d’échanger et d’élaborer des pratiques pour éviter le recours au système judiciaire afin d’offrir des soins aux personnes dans le respect de leurs droits et dignité.

Présentatrice / conférencière :

Audrey-Anne Dumais Michaud – Professeure adjointe à l’École de travail social et de criminologie, Université Laval

Audrey-Anne Dumais Michaud, PhD, est professeure à l’École de travail social et de criminologie de l’Université Laval. Elle effectue des travaux de recherche autour de la judiciarisation de la santé mentale, de l’itinérance, des pratiques policières et des traitements en communauté.

Commentateur terrain :

Jean-François Plouffe – Chargé de dossiers et de communications, Action Autonomie

Jean-François Plouffe s’est joint à l’équipe de travail d’Action Autonomie, le Collectif pour la défense des droits en santé mentale de Montréal, en janvier 2015. Il est notamment chargé des dossiers de défense collective de droits en milieu psychiatrique en lien avec la garde en établissement, les autorisations judiciaires de soins et les mesures de contrôle (isolement, contentions physique et chimique). Il est également responsable des communications et porte-parole de l’organisme. Auparavant, il a œuvré dans les milieux politiques et syndicaux ainsi qu’en soutien au fonctionnement et à la gouvernance d’organismes communautaires.